jeudi 15 novembre 2007

La planète Terre, plus rare qu'on ne le pensait


Quatre conditions sont indispensables à la formation d'un système solaire afin qu'une planète permette les conditions de la Vie.

1) La première condition que tout le monde connait : la distance de la planète à son astre solaire doit permettre un climat tempéré. Oui, il serait difficile de vivre dans le four de Mercure ou dans le gèle de Pluton.

Mais l'on découvre récemment trois nouvelles conditions.

2) La vie sur Terre n'aurait pu exister sans Jupiter.

En effet, pour qu'une planète puisse donner la vie, il faut qu'elle soit protégée par une grande planète comme Jupiter. Et dans une moindre mesure par Saturne.
Ces grandes planètes gazeuses doivent se trouver dans l'orbite éloigné de l'astre solaire, derrière la Terre.
Ce sont elles qui attirent les comètes et rochers qui s'aventurent dans notre système solaire.

Les savants ont calculé que la Terre serait percuté 2000 fois davantage, sans ces 2 grandes planètes, par des comètes qui atteignent jusqu'à plusieurs kilomètres de diamètre. En somme, aucune vie n'aurait pu surgir sur Terre sans au minimum la protection d'une grande planète dans notre système solaire.

3) Toutefois, pour que la vie existe autour d'un astre solaire, il ne faut pas plus que 2 grandes planètes comme Jupiter et Saturne.

Dès que 3 planètes géantes coexistent, les petites planètes sont expulsées à cause des attractions qui deviennent trop elliptiques. Dans un système, composé d'une multitude de planètes géantes, les petites planètes, comme la Terre, sont expulsés de l'attraction solaire.

La rotation des planètes autour de notre Soleil est une des plus régulière de l'Univers.

4) La formation des planètes par amas de gaz ne doivent pas se faire ni trop lentement et surtout ni trop rapidement comme c'est majoritairement le cas dans les autres galaxies.

Les trois dernières conditions découvertes grâce au télescope construit au Mexique par les japonais sous l'égide des ingénieurs américains.

Bien sûr, parmi des milliards d'étoiles, doivent bien exister quelques dizaines de systèmes semblables au notre.

Mais l'on sait maintenant que ce n'est pas si évident que ça. Finalement, nous sommes plus rare qu'on ne le songeait. Il n'y a sûrement pas de planète Terre de rechange, les terriens n'ont pas de voisins, à moins de plusieurs millions d'années-lumière.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

12/08/23:25 Futura-Sciences

L'essaim d'étoile filante des Perséides est le plus connu et admiré de tous. Ce n'est pourtant le seul qui vaut le détour. Celui des Quadrantides en janvier, et celui des Géminides en décembre, sont tout aussi beau, et offre même un taux horaire plus important que les Perséides. Mais c'est probablement parce que ces dernières se produisent à la belle saison, qui plus est pendant les grandes vacances, qu'elles remportent le plus de succès. Actif du 17 juillet au 24 août, les météores semblent provenir de la constellation de Persée, d'ou leur nom : les Perséides. Ils sont appelés aussi Les larmes de Saint-Laurent, car autrefois la date du maximum était le 10 août, jour de la Saint-Laurent. Cet essaim est le résultat des débris que la comète Swift-Tuttle laisse sur son passage lorsqu'elle repasse au voisinage de la Terre tous les 130 ans.

Les premières observations remontent au 8ème siècle, et c’est en 1866 que l'astronome italien Giovanni Virginio Schiaparelli démontra que l’essaim provenait du passage de la comète Swift-Tuttle découverte en 1862. Comme beaucoup d’essaim, le taux horaire diminuait au fur et à mesure que les années passaient, pour reprendre une nette amélioration après le passage de la comète. Au début du siècle dernier, le taux horaire était d’une moyenne de 50. Lorsque la comète repassa au voisinage de la Terre en 1992, le taux horaire fut de plus de 250. Plus de 15 ans après, il est désormais d’une moyenne de 100.

Pour cette année 2008, les prévisionnistes prévoient une activité normale, sans grande différence par rapport aux années précédentes. Trois pics de maximum devraient avoir lieu. Le pic principal devrait se produire entre 11H20 et 12H16 TU. Autant dire qu’en Europe il sera donc impossible de l’observer. Le pic secondaire est prévu pour 16H40 TU, toujours inobservable pour les Européens. Le pic tertiaire est prévu lui à 21H25 TU, ce qui devient possible pour sous nos latitudes. Toutefois n’oubliez pas que ces horaires ne sont que des estimations, et que parfois l’inattendu peut réserver des surprises… Il est conseillé aussi d’observer 24 heures avant, et après le maximum prévu.

Enfin cette année la présence de la Lune gibbeuse jouera les troubles fêtes. Cependant elle se couchera vers 23H30 TU (soit 1H30 heure locale), ce qui vous laissera une deuxième partie de nuit bien noire. Vous trouverez la constellation de Persée au-dessus de l'horizon nord-est au moment du pic tertiaire.

Ingenys a dit…

C'est que tu es aussi passionné de sciences. C'est super ça.
On trouve facilement sur le net Sciences Avenir au format pdf.

Anonyme a dit…

Oui tu vois y-a pas que "Sha Ke Qi"
Bonne nuit et merci pour le tuyau..a plus

Anonyme a dit…

Restons calmeeeeee...fausse manip!!