vendredi 18 mai 2007

Le Gouvernement Fillon


- Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables
- Jean-Louis Borloo, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi

- Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des collectivités territoriales

- Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes

- Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Co-développement

- Rachida Dati, garde des Sceaux, ministre de la Justice

- Xavier Bertrand, ministre du Travail, des Relations sociales et de la solidarité

- Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale

- Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

- Hervé Morin, ministre de la Défense

- Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des sports

- Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville
- Christine Lagarde, ministre de l'Agriculture et de la Pêche

- Christine Albanel, ministre de la Culture et de la communication, porte-parole du gouvernement

- Eric Woerth ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique

- Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement

- Eric Besson, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et de l'évaluation des politiques publiques

- Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'aménagement durables, chargé des Transports

- Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes chargé des affaires européennes

- Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté.

soit quinze ministres, dont huit hommes et sept femmes.
soit quatre secrétaires d'Etat et un haut commissaire de la pauvreté de ce pays en faillite.

Dans la même journée, François Holland, qui n'a rien à nommer, annonce qu'un certain Kouchner est viré du PS.
Pauvre Kouchner qui a fait campagne pour Ségo, se retrouver remercié de la sorte par l'ingratitude socialiste qui lui retire sa carte du parti !

dimanche 6 mai 2007

Large Victoire pour le Président Nicolas Sarkozy



Il est 20 heures pile.
Nicolas Sarkozy Président de la République française.


Ségolène Royal 46% - Nicolas Sarkozy 54%
Le candidat de l’UMP devance largement la candidate socialiste.


"Vers 18H15 (16H15 GMT), des cris de joie ont éclaté parmi les militants du parti UMP réunis dans une salle où M. Sarkozy devrait venir dans la soirée. "On a gagné, on a gagné !", reprenaient-ils en choeur. Ils réagissaient à des informations non officiellement confirmées circulant au sein de ce parti et annonçant une victoire du candidat de droite, qui était le grand favori des sondages." Nombreux partisans sortaient dans les rues pour annoncer la victoire, tandis que les médias étaient contraints par la loi au silence. Les images des télévisions françaises obligés de nous faire croire que les militants attendent 20 heures pour connaitre les résultats. Malheureux pays du faux-semblant.
Tous au Concert Johnny Hallyday, au Trocadéro, pour féter cette grande victoire face à Cruella.

Certains parlent de manifestations anti-sarkozysme après les élections, voire même de grèves dures.
Or, ce serait une aubaine pour l'UMP, surtout si le score de Sarkozy est fort. Le fait de s'opposer dans la rue, à fortiori par la violence, à ce que les Français ont voulu dans les urnes, sera assimilé aisément à un comportement antidémocratique, une insulte envers le peuple français. Du coup, ceux qui se sont abstenus seront enclin à voter pour la majorité. Cela sera de nature à renforcer la majorité UMP au terme des élections législatives.

D'autant qu'un pays qui vieillit démographiquement est un pays dont la demande de protection et la demande de repli sont plus fortes. Les peurs devenant plus nombreuses le conservatisme s'affirme et atteint son apogée comme dans les années 1930.
C'est pourquoi on peut considérer que la France s'installe durablement dans une demande de Droite ferme.

jeudi 3 mai 2007

Qui de Royal ou Sarkozy doit réviser un peu son sujet ?


La confrontation a été très vive sur les aspects techniques. Ségolène Royal a accusé son rival d'avoir proféré "une série d'erreurs" et l'a invité à "réviser un peu son sujet", concernant la part du nucléaire dans la consommation d'électricité.

Elle ne manquait pas d'air : 17% selon elle, 50% selon Nicolas Sarkozy.

Qu'en est-il exactement ? La part du nucléaire dans l'électricité en France est de l'ordre de 80%. Alors surement que Ségolène parlait de la part du nucléaire de l'électricité dans le monde qui est d'environ 16% à 17%. Mais ce n'était pas le sujet.

Ou bien parlait-elle de la part du nucléaire dans la consommation de toute l'énergie, camions voitures bâteaux avions compris, consommée en France qui est de 17%. Ce qui parait inapproprié.

On voit qu'il n'y avait pas de quoi accuser Nicolas d'avoir proféré des erreurs. C'est bien l'EDF qui produit le nucléaire destiné uniquement à l'électricité. Alors 17% au lieu de 80%, ça s'appelle critiquer la paille dans l'oeil du voisin et ne pas voir la poutre bien lourde dans l'oeil de Ségo.

Idem pour les réserves accessibles d'uranium qui permettent de fournir plusieurs centaines de fois la consommation annuelles des centrales nucléaires mondiales. Ségolène Royal avait tort en parlant de 20 ans au lieu de 100 ans.

Idem pour le nucléaire qui joue un rôle important dans le fait que les émissions des Français sont en moyenne de 25% inférieures à la moyenne européenne. Nicolas Sarkozy avait encore raison tandis que Ségolène Royal l'accusait de mentir.

La seule et unique fois où Ségo avait raison c'est sur la nature du futur générateur nucléaire EPR.
L'EPR est un réacteur de 3è génération et elle avait raison, alors que Nicolas Sarkozy parlait, lui, de quatrième génération. L'EPR, de l'anglais European Pressurized Reactor est un concept de réacteur nucléaire, conçu et développé dans les années 1990 et 2000 par Framatome ANP (devenu Areva en 2001). Le premier chantier pour un réacteur de type EPR a démarré en 2005, en Finlande.

Imaginez une Présidente qui représente la France et accuse à tort ses ministres ou son invité Président d'un autre pays de ne pas connaître son sujet.
La France pourra continuer à passer pour incompétente dans le Monde moderne.

mercredi 2 mai 2007

Nicolas Sarkozy gagne haut la main le débât du 2 mai


Nicolas répondait en technicien. Ségolène en commerciale. On avait l'impression qu'ils ne parlaient pas le même langage. Nicolas dans le fond et Ségolène dans la généralité.
"Elle passe souvent d'un sujet à l'autre. Le téléspectateur risque de s'y perdre. Elle prend le risque d'agacer en ne répondant pas plus directement aux questions."


Quand Nicolas cite l'organisme Rexecode. Ségolène l'interrompt : "c'est l'organisme du Medef !". Or, faux ! Le candidat UMP rappelle que son président, Michel Didier, avait été nommé par Lionel Jospin. "C'est pas gentil pour Lionel Jospin ce que vous dites", ironise-t-il, avant d'estimer que son projet crée plus de croissance.

"Merci Medef !", lui lance-t-elle. Nicolas lui répond vertement : "pourquoi quand on n'est pas de gauche on ne peut pas parler de l'emploi ?" Il défend les exonérations de charges, et une politique plus stricte vis-à-vis des chômeurs." A ce moment Ségolène devient blème, elle sent qu'elle vient de perdre un point.

Avant la conclusion, PPDA propose que chacun donne les qualités de l'autre. Nicolas, le premier, fait une éloge charmante de son interlocutrice. Tandis que Ségolène s'abstient de toute sympathie envers son adversaire. On sent bien qu'elle le hait. Les téléspectateurs constatent qu'elle n'a pas la stature d'une présidente.

Finalement, on se demande qui est brutal ? La gauche avait tellement parlé de la brutalité de Sarko. Or, on s'aperçoit que, dans ce débât, la brutalité est à gauche, voire même de la haine qui se lit sur le visage de Ségolène. De surcroît, qui pète les plombs ? Qui reste vague et flou dans ses propositions et surtout dans le financement de nombreuses promesses ?
Au secours ! Pourvu que cette femme ne soit jamais élue.
NB : citations reprises à partir du quotidien "Le Monde"